Ma cuvée Cinsault 2021 a rencontré un très grand succès ces derniers mois, confirmé une nouvelle fois par une excellente note de dégustation écrite par Tamlyn Currin de la team Jancis Robinson, la célèbre critique britannique mondialement réputée.

Pour ceux à qui les subtilités de la langue anglaise échappent, voici une proposition ci-dessous de traduction en français de cet article.
Vous pouvez aussi retrouver la version originale sur le site ici.

Cinsault 2021
16,5/20 jancisrobinson.com

Agriculture durable, certifiée HVE 3.

Vendanges manuelles et vinification peu interventionniste, sans artifices.
Vignoble situé sur l’aire d’Appellation Saint Chinian.

Nez minéral mais avec une discrète touche animale.

C’est un vin en décalage, ce que le Cinsault permet, à condition d’être aimé et compris par le vigneron qui le vinifie.

Cela me rappelle, et pas qu’un peu, les prunes lacto-fermentées que j’ai faites cette année à partir de notre très vieux prunier Victoria qui nous a donné l’équivalent de son propre poids (de ses racines jusqu’aux feuilles) en prunes.

Onctuosité de la prune, salé, acidulé, un peu sauvage mais si doux. Tanins finement adhérents, comme des pierres poussiéreuses.

Le romarin et le poivre se dévoilent dans ce vin comme la brise fraîche du soir qui se lève après une chaude journée.

C’est un vin qui se boit très bien, tellement désaltérant !
Je l’ai redégusté plusieurs fois, pendant près de trois semaines, sans qu’il ne manifeste le moindre signe de faiblesse.

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